Lupiac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lupiac
Lupiac
L'église Saint-Barthélemy de Lupiac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes d'Artagnan en Fézensac
Maire
Mandat
Véronique Thieux Louit[1]
2020-2026
Code postal 32290
Code commune 32219
Démographie
Gentilé Lupiacois, Lupiacoise
Population
municipale
310 hab. (2021 en augmentation de 3,33 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 58″ nord, 0° 10′ 57″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 247 m
Superficie 34,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Fezensac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lupiac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lupiac
Géolocalisation sur la carte : Gers
Voir sur la carte topographique du Gers
Lupiac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Lupiac

Lupiac est une commune française située dans l'ouest du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Douze, la Gélise, l'Auzoue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« la Gélise ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lupiac est une commune rurale qui compte 310 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 426 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Lupiacois ou Lupiacoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'hospice Saint-Jacques, inscrit en 1935, et le château de Castelmore, inscrit en 1993.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Lupiac est une commune de Gascogne située dans le vignoble de Saint-Mont, près de la source de la Gélise ; c'est le village natal de d'Artagnan.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Aignan, Belmont, Castelnavet, Castillon-Debats, Cazaux-d'Anglès, Margouët-Meymes, Peyrusse-Grande et Saint-Pierre-d'Aubézies.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Lupiac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lupiac.

La commune est pour partie dans le bassin de l'Adour et pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Douze, la Gélise, l'Auzoue, un bras de la Douze, la Lesque, le ruisseau de Héougas, le ruisseau de Hongrie, le ruisseau de Labaste, le ruisseau de la Bourdette, le ruisseau de Lacoste, le ruisseau de Saint-Jaymes, le ruisseau du Benqué et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[5],[Carte 1].

La douze, d'une longueur totale de 123,5 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans la Midouze à Mont-de-Marsan, après avoir traversé 34 communes[6].

La Gélise, d'une longueur totale de 92 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Baïse à Lavardac, après avoir traversé 20 communes[7].

L'Auzoue, d'une longueur totale de 74,3 km, prend sa source dans la commune de Mascaras et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Réaup-Lisse, après avoir traversé 19 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Statistiques 1991-2020 et records LUPIAC (32) - alt. : 245 m, lat : 43°41'01"N, lon : 0°10'57"E
Records établis sur la période du 01-07-1984 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,9 3 5,1 7,1 10,6 13,9 15,7 15,7 13 10,4 6,1 3,6 8,9
Température moyenne (°C) 6,4 7,2 10,1 12,3 16 19,4 21,5 21,7 18,7 15 9,8 7,1 13,8
Température maximale moyenne (°C) 9,8 11,4 15,1 17,6 21,4 25 27,3 27,8 24,5 19,7 13,5 10,6 18,6
Record de froid (°C)
date du record
−15,5
16.01.1985
−10,8
08.02.12
−8,1
01.03.05
−3,5
12.04.1986
0,2
05.05.19
5,6
01.06.06
9,2
04.07.1990
5,9
30.08.1986
3,6
25.09.02
−1,9
25.10.03
−7
20.11.1985
−9,6
24.12.01
−15,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20
28.01.02
25,8
27.02.19
27,6
21.03.1990
31,4
30.04.05
34,4
30.05.01
40
22.06.03
39,9
21.07.06
41,1
04.08.03
36,4
16.09.1987
33,3
04.10.04
25,6
01.11.09
22,2
17.12.1987
41,1
2003
Précipitations (mm) 83,4 65,1 68,8 86,3 86,6 71 54,3 58,5 64,3 69,4 92,2 79,8 879,7
Source : « Fiche 32219001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « la Gélise »[15], d'une superficie de 3 785 ha, un espace offrant de nombreux habitats et habitats d'espèces d'intérêt communautaire, du fait de la diversité des territoires traversés par la Gélise et ses affluents, combinés au fonctionnement particulier du lit majeur et à la gestion actuelle des milieux[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] : le « lac de Lasserre sur la Gélise » (68 ha), couvrant 2 communes du département[18], et le « lac de Saint-Jean et forêt de Peyrusse-Grande » (243 ha), couvrant 4 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

  • « la Douze et milieux annexes » (11 575 ha), couvrant 29 communes dont 26 dans le Gers et trois dans les Landes[20] ;
  • « la Gélise et milieux annexes » (6 362 ha), couvrant 18 communes dont 13 dans le Gers, trois dans les Landes et deux dans le Lot-et-Garonne[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lupiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23]. La commune est, en outre, hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,1 %), prairies (31,8 %), terres arables (22,1 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (0,8 %), eaux continentales[Note 5] (0,6 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lupiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lupiac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 222 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 222 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999, 2008 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Lupiac est un des plus vieux castelnau du Sud-Ouest. Il était jadis fortifié. Il est situé dans l'ancienne province de Gascogne.

Lupiac est le berceau du plus connu des mousquetaires: d'Artagnan, né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore (près de Lupiac) et rendu célèbre par le chef-d’œuvre d'Alexandre Dumas (Père): Les Trois Mousquetaires (1844).

Le village d'Artagnan est situé au nord de Tarbes, dans le département voisin des Hautes-Pyrénées, ce qui explique qu'Alexandre Dumas fasse venir son héros de Tarbes...

Lupiac a gardé la forme ovale de son ancien castelnau, avec un chemin de ronde qui rappelle les anciennes fortifications. On y remarque des maisons à colombages autour de la place centrale ainsi que des galeries couvertes.

Classée commune touristique, Lupiac accueille plus de 10 000 visiteurs chaque année. Sur la place d'Artagnan, se dresse l'unique statue équestre en bronze du célèbre mousquetaire, inaugurée le . Cette œuvre est le point de départ ou d'arrivée de la Route Européenne d'Artagnan[30]. Elle relie Lupiac à Maastricht (Pays-Bas), respectivement lieux de naissance et de mort de d'Artagnan.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 2014 Yves Rispat[31] UMP Exploitant agricole, député (1993-1997), sénateur (1998-2008)
conseiller général du canton d'Aignan (1988-2008)
Président du Conseil Général (1992-1998)
mars 2014 En cours Véronique Thieux-Louit DVD Agricultrice, suppléante du député Jean-René Cazeneuve
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

En 2021, la commune comptait 310 habitants[Note 6], en augmentation de 3,33 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 0581 1021 1531 2201 4261 3321 3761 3931 336
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3701 3301 2011 2931 2571 1549991 027991
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
939895755727760724687669585
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
505433400356312312309308300
2020 2021 - - - - - - -
311310-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 134 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 277 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 590 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,3 % 7,3 % 7,3 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 173 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 57 en 2013 et 64 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 121, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 10].

Sur ces 121 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

42 établissements[Note 9] sont implantés à Lupiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 42
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
17 40,5 % (12,3 %)
Construction 3 7,1 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
10 23,8 % (27,7 %)
Activités financières et d'assurance 2 4,8 % (3,5 %)
Activités immobilières 1 2,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 11,9 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,4 % (12,3 %)
Autres activités de services 3 7,1 % (8,3 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 42 entreprises implantées à Lupiac), contre 12,3 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[36] :

  • EURL Nougues, restauration traditionnelle (282 k€)

Viticulture : Saint-Mont (AOC).

Tourisme.

Chapelle Notre-Dame, ancienne chapelle des hospices Saint-Jacques, actuel office du tourisme de Lupiac.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 55 38 30 34
SAU[Note 12] (ha) 2 693 2 695 2 670 2 912

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 38 en 2000 puis à 30 en 2010[39] et enfin à 34 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 693 ha en 1988 à 2 912 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 49 à 86 ha[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Castelmore.
Musée d'Artagnan, dans l'ancien hospice de Lupiac
  • L'hospice Saint-Jacques et la chapelle Notre-Dame[41], dite aussi chapelle Saint-Jacques a été fondée en 1605 par Charles de Batz, sieur de la Plagne et oncle du célèbre mousquetaire. L'hospice, dont la chapelle faisait partie, abrite le musée d'Artagnan.
  • Chapelle Notre-Dame de Lupiac (Musée d'Artagnan). L'ancienne chapelle de l'hospice Saint-Jacques est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1935[42].
  • Le Château de Castelmore, où d'Artagnan est né vers 1611. C'est une gentilhommière au corps de logis rectangulaire, flanqué de tours rondes ou carrées. Ses dépendances et sa chapelle datent des XVIe et XVIIe siècles.
  • Le Château de la Plagne.
  • Le Moulin de Lupiac.
  • L'Église Saint-Barthélemy date de 1849. Elle a remplacé un édifice plus ancien dont il ne reste que le portail gothique.
  • La chapelle de Pujos.
  • Chapelle Saint-André de Cahuzères.
  • Le lac de Lacoste, lieu de baignade en pleine saison. Endroit prisé des amateurs de nature et de pêche.
  • Le Musée d'Artagnan. Ce lieu permet de découvrir d'Artagnan, le célèbre gascon et son époque à travers un parcours sonore et visuel avec casques d'audio-guidage comportant un circuit d'exposition et un film.
  • La statue équestre de d'Artagnan. Œuvre monumentale en bronze de l'artiste Daphnée du Barry. Inaugurée le .
  • La Place d'Artagnan.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • D'Artagnan, de son vrai nom Charles de Batz de Castelmore, né à Lupiac vers 1611 et mort en 1673 au siège de Maastricht. Chaque année en août, le village honore son illustre villageois avec le festival, D'Artagnan chez d'Artagnan, une association a également été créée et réunit aujourd'hui près de 350 bénévoles qui travaillent durant 10 mois afin de permettre au bon déroulement de cette journée commémorative, il y a également différents ateliers qui font partie intégrante du festival tels que l'atelier couture qui, grâce aux bénévoles, a créé près de 400 costumes.
  • Famille de Montlezun seigneurs & barons de Montcassin et Lupiac et sieurs de Tajan.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Lupiac » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lupiac » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lupiac » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lupiac » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lupiac » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Article La Dépêche du 06/06/2020 "Lupiac. Le nouveau conseil municipal est installé" Consulté le 2020-07-17
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Plan séisme
  4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Lupiac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « la Douze »
  7. Sandre, « la Gélise »
  8. Sandre, « l'Auzoue »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France commune de Lupiac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France commune de Lupiac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lupiac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR7200741 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Lupiac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF le « lac de Lasserre sur la Gélise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF le « lac de Saint-Jean et forêt de Peyrusse-Grande » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF « la Douze et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF « la Gélise et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Lupiac », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  28. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lupiac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur gers.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  30. « Route d'Artagnan », sur Route d'Artagnan (consulté le ).
  31. Site de la préfecture - Fiche de Lupiac
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Entreprises à Lupiac », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  37. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  38. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  39. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lupiac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gers » (consulté le ).
  41. « LUPIAC - Décrouvrir le village de Lupiac », sur lupiac.fr (consulté le ).
  42. « Hospice Saint-Jacques », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).